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¿Qué quieren de nosotros ?

mercredi 3 février 2016, par Jean-Olivier SAIZ

Los carteles mexicanos

Le Nord du Mexique est devenu une zone de guerre. La route de la drogue qui mène droit au voisin américain, premier consommateur mondial de cocaïne, est le théâtre depuis une dizaine d’années d’affrontements sanglants entre cartels de la drogue.

Peu importe le prix à payer : meurtres, enlèvements, rackets, corruption jusqu’au plus haut niveau de l’état. Ce sont 35.000 personnes qui, depuis 2006, ont payé de leur vie leur tribut à cette guerre sanglante.

En passe de détrôner Al Capone ou encore Pablo Escobar, le célèbre narcotrafiquant Joaquín Guzmán (alias El Chapo) chef du cartel de Sinaloa, est celui dont l’activité criminelle a coûté le plus de vies. Entre 2006 et 2013, l’activité de l’organisation a causé la mort de 60.000 personnes. El Chapo est considéré comme le baron de la drogue le plus puissant de tous les temps. En effet, 80 % de la drogue qui circule dans les grandes villes nord-américaines vient du cartel de Sinaola. A titre de comparaison, le cartel de Medellín a entraîné la mort d’environ 3.500 personnes.

Les méthodes d’exécution du cartel sont radicales : enlèvement, décapitation voire démembrement. De nombreux policiers et journalistes ont été victimes de la violence sans limites des narcotrafiquants. El Chapo s’est évadé d’une prison de haute sécurité mexicaine le 11 juillet 2015, s’en est suivie une longue traque. Il a été capturé une nouvelle fois le 8 janvier 2016.


La Narco Guerra : un especial multimedia de Clarín para entender el conflicto que sacude a México y que ya dejó a más de 8.000 muertos.
- http://edant.clarin.com/diario/2009/04/27/conexiones/mexico.html


¿Qué quieren de nosotros ?

On se souvient que déjà en 2010, El Diario, le quotidien de Ciudad Juárez dont un photographe avait été assassiné, s’adressait aux organisations criminelles locales dans un éditorial publié le 19 septembre :
“Nous ne voulons plus de morts. Dites-nous donc ce que vous attendez des médias. Il ne s’agit pas d’une reddition, mais d’une trêve avec ceux qui ont imposé leur loi à cette ville par la force, écrivait le journal.
Le gouvernement de Calderón n’avait pas directement réagi, mais avait déclaré qu’aucun secteur de la société ne pouvait négocier avec les criminels.

- ¿Qué quieren de nosotros ? (El Diario)
- “El Diario, un quotidien dans l’enfer des cartels (Télérama)
- Un diario de Ciudad Juárez : "¿Qué quieren que publiquemos para que no nos maten ?" (20 minutos)