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« Il y a un intérêt à apprendre l’italien »

mercredi 7 novembre 2007

L’INTERVIEW
« Il y a un intérêt à apprendre l’italien »

Marguerite Mambrucchi (à droite), et Ludivine Chaleas, enseignante

Le Bien public-les Dépêches : Comment se situe l’enseignement de l’italien dans l’académie ?

Marguerite Mambrucchi : « Dix-neuf localités offrent cet enseignement. Trois mille deux cents élèves font de l’italien, en LV2 ou en troisième langue. Ce nombre est en constante évolution, mais l’italien n’en reste pas moins sous-représenté. Quatrième langue scolaire, l’italien arrive après l’anglais, l’espagnol et l’allemand. En Côte-d’Or, 7 collèges et 8 lycées proposent l’italien, avec une quinzaine de professeurs. Et fait notable, une section européenne « italien » existe au lycée Montchapet de Dijon. »

BP-LD : Quel intérêt y a-t-il à étudier l’italien ?

M. M.  : « Il faut savoir que l’Italie est le second partenaire commercial de la France, et de la Bourgogne. La clientèle d’Italie du Nord est un public fidèle à notre région sur le plan touristique. L’Italie en outre, est bien plus proche que l’Allemagne, ce qui justifie que cette langue soit considérée comme une langue de proximité, et des plus utiles du point de vue professionnel. Il faut une réelle politique de promotion de l’italien en Bourgogne, car des informations fondamentales ne sont pas diffusées. L’APIAD (1), travaille dans ce sens mais l’institution doit nous soutenir d’avantage. Des accords linguistiques et éducatifs ont été signés en juillet entre les ministères français et italien. »

BP-LD : Quelle est la priorité ?

M. M.  : « La diversification de l’offre, dans toutes les filières, notamment hôtelières, agricoles, où il peut y avoir de réels besoins, et jusque dans le supérieur en BTS ou en prépa. Mais aussi la continuité de l’enseignement. Car actuellement un élève n’est pas assuré de pouvoir continuer l’italien dans tous les établissements. il faut dégager des heures pour l’italien, ou dans un premier temps, organiser un groupement des lycéens entre plusieurs établissements. Inversement, certains lycées souffrent du manque d’apport des collèges. »

J. B.

(1) association des professeurs d’italien de l’académie de Dijon