search

Accueil > Espagnol > Ressources > Le coin lecture > A lire... > La vie tourmentée de Goya en BD

La vie tourmentée de Goya en BD

jeudi 16 avril 2015, par Jean-Olivier SAIZ

La vie du peintre espagnol Francisco de Goya vient d’être adaptée dans une bande dessinée éditée chez Glénat. Un album sombre où l’art côtoie les tourments d’un homme âgé et sourd.

La nouvelle collection "Les Grands peintres" propose de dresser en bande dessinée un portrait de ces hommes hors du commun. En s’attardant sur un moment précis de la vie d’un peintre, elle vise à resituer avec précision le contexte historique, artistique, politique ou personnel dans lequel il en est arrivé à peindre l’un de ses tableaux les plus emblématiques. L’objectif n’est pas de retracer une vie entière, mais bien de raconter à chaque fois une histoire permettant de capter au mieux la personnalité de l’artiste et de son œuvre.

Synopsis : Début 1819, Francisco de Goya, atteint de surdité, emménage dans une nouvelle propriété, la Quinta Del Sordo, en compagnie de l’un de ses modèles, Leocadia Weiss, et de sa fille, Rosario. Au premier abord terrifiée par le vieux peintre et la noirceur de ses tableaux, la jeune fille demeure fascinée par sa capacité à engendrer des univers entiers à la seule force de ses pinceaux. De son côté, Goya s’émerveille de la vitalité de l’enfant qui lui permet de surmonter sa solitude et sa mélancolie. Une véritable complicité s’installe entre ces deux êtres que tout oppose… Mais, peu à peu, Rosario s’étiole, se dessèche. Goya la croit alors atteinte du désespoir qui le ronge. Il s’accuse de l’avoir contaminée. Le tableau Saturne dévorant l’un de ses enfants est peint sous cette influence... A noter que tous les albums de la collection sont prolongés par un cahier documentaire et pédagogique de 8 pages rédigé par Dimitri Joannidès, expert en art moderne et contemporain et collaborateur régulier à la Gazette Drouot. (Source CultureBox)

- "Les Grands Peintres : Goya" d’Olivier Bleys et Benjamin Bozonnet (Glénat) 56 pages - 14.50€

- Critique sur Publikart