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L’italien, un bagage linguistique majeur

lundi 3 mars 2008

Vous trouverez sur cette page un article très intéressant paru dans le journal de Saône et Loire le 28 fevrier 2008

Article

jeudi 28 février 2008 - Chalon-sur-Saône

Portes Ouvertes des lycées

L’italien, un bagage linguistique majeur

Souvent présentée comme la langue du bel canto, communément définie comme chantante et mélodieuse, la langue italienne assume sans aucun doute tous ses charmes, mais tient également à prendre toute sa place dans les différents enseignements proposés au sein des établissements scolaires.

Avec plus de 3 200 élèves dans le secondaire (académie de Dijon), les effectifs n’ont cessé de connaître la hausse depuis 1980, même si dernièrement ils sont plutôt à la baisse, évolution démographique oblige. Dans notre département, l’enseignement de l’italien est dispensé dans dix communes. Mâcon, Chalon, Tournus, Digoin, Charolles étant les pôles les plus dynamiques, sans oublier Le Creusot doté depuis la rentrée 2007 d’une section européenne qui permet aux élèves de suivre des cours de sciences économiques et sociales dans la langue de Dante.
Malheureusement, l’engagement de professeurs rigoureux, soucieux de transmettre à tous les élèves leur amour de la culture transalpine, est souvent mis à rude épreuve. L’APIAD, l’Association des professeurs d’italien de l’académie se bat par la voix de sa présidente pour que tous les élèves qui en émettent le souhait puissent accéder à cet apprentissage.

Marguerite Mambrucchi, professeur d’italien et présidente de l’association, dénonce la fermeture de sections d’enseignement de l’italien dans le secondaire alors que la demande des familles est bien réelle. Pour ne prendre qu’un exemple, à Mâcon à la dernière rentrée, le nombre d’heures d’enseignement dans les différents collèges a pratiquement été réduit de moitié, et ce malgré la forte demande locale.
Et pourtant, qui sait que l’Italie est le deuxième partenaire commercial de la France et de la Bourgogne ? Qui imagine que nos échanges avec l’Italie dépassent, et de loin, ceux réalisés avec l’ensemble des pays hispanophones ? Qui se rend compte que notre pays est la première destination touristique des Italiens ? Qui sait encore que les entrepreneurs transalpins investissent prioritairement chez nous et créent des milliers d’emplois ?

L’aéronautique, l’équipement automobile, les textiles synthétiques, l’alimentaire, la mode et le luxe, sans oublier la distribution et l’hôtellerie, ce sont autant d’opportunités pour nos jeunes qui, tôt ou tard et quel que soit leur niveau d’études, auront à s’insérer sur le marché européen du travail. Et puis au-delà de tous ces impératifs professionnels, apprendre l’italien c’est aussi accéder à une culture riche. Héritière d’un passé prestigieux, l’Italie continue à travers l’architecture, la peinture, la sculpture, le design, la mode, le cinéma, la littérature et la musique à éclairer l’Europe et le monde de son génie créatif.

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la vérité éclate enfin : Catherine - 02/03/2008

la vérité éclate enfin : les professeurs d’italien sont souvent pris pour des illuminés quand ils défendent leur matière. Non, l’italien n’est pas une langue rare et elle a toute son utilité dans la société actuelle. N’oublions pas également son intérêt culturel d’un point de vue patrimoine et berceau de civilisation ! Enfin, soyons logiques : nos jeunes se doivent de parler une langue pour se débrouiller partout : l’anglais. La deuxième langue est un plus certes, mais qu’ils se fassent plaisir et qu’ils choisissent eux-mêmes, ils n’en seront que plus motivés. Il faut arrêter de penser seulement en termes d’intérêt stratégique des langues !il y a déjà assez de stratégique et d’utilitaire dans la société moderne !