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La vida loca

jeudi 3 décembre 2015, par Jean-Olivier SAIZ

Dimanche dernier, au moins 16 détenus sont morts dans des violences entre bandes rivales dans une prison de haute sécurité au Salvador. Cette nouvelle met de nouveau en lumière le phénomène des Maras, qui s’exporte de plus en plus en Europe et surtout en Espagne.

Las marabuntas

Entre janvier et août, 3830 homicides ont été enregistrés au Salvador, contre 2191 sur la même période en 2014. Cette flambée de violence fait de ce pays d’Amérique centrale l’un des plus dangereux au monde. Des bandes criminelles, appelées maras, se livrent une guerre sans merci, mais s’opposent aussi aux autorités. Les maras ont un mode de vie brutal et sanguinaire, elles ne connaissent pas le sens de la pitié. Leur nom vient des « marabuntas », des fourmis carnivores qui détruisent tout sur leur passage...

Estadísticas

Hoy mismo, si es otro día normal y se cumplen las estadísticas de 2015, morirán asesinadas 16 personas. Es un conteo incesante que ya registra 3830 muertos este año y que ha llegado a sumar 51 homicidios en apenas 24 horas, las más letales del pequeño país centroamericano (6,3 millones de habitantes) en lo que va de siglo. ¿Qué está pasando para que El Salvador, con una tasa de 92 asesinatos por cada 100.000 habitantes (0,8 en España), se haya convertido en el país más violento del mundo, desbancando a Honduras, donde las maras también están muy asentadas, y en pugna con Siria, inmersa en una guerra civil ?
file_download La vida loca (article au format pdf)

- Au pays des “maras et des “pandillas (Courrier International)
- Les Maras, ces gangs armés qui piègent une jeunesse sans espoir (Rue89)

Los Latin Kings llegan a España

Las maras, una de las bandas criminales más peligrosas de América Latina, ya están en nuestro país. Se extienden por Madrid, Cataluña y Levante y reclutan a españoles para implantarse aún más. "Funcionan como una mafia. Pero son peores", dicen los expertos. Buscan controlar el tráfico de droga y extender su influencia cueste lo que cueste. Aunque sea matando. La Policía reconoce que es difícil conocerlas y que las investigaciones son muy largas.
- Un mando policial sitúa el yihadismo y las maras latinas entre los "mayores problemas" de las fronteras (El Diario)
- La mara Salvatrucha arraiga en España (El País)
- Las maras ya aplican su ’ley de la calle’ en España

El lenguaje de los tatuajes

On reconnaît les membres de la Mara Salvatrucha à leurs tatouages, véritable CV qui raconte les "exploits" de leur propriétaire. Très codifiés, leurs sens peut varier d’un gang à l’autre. Saurez-vous deviner le sens des trois points, du clown, des larmes, des tombes, et autres crânes de morts et barbelés ?...
- Violencia tatuada (El País)
- ¿Qué nos cuentan los tatuajes ? (El País)
- Los tatuajes en las maras (El Heraldo)

Pour aller plus loin

Voici quelques documentaires qui nous ont semblés intéressants :
- Alma, hija de la violencia (webdocumentaire)
- La vida loca, documentaire de Christian Poveda, assassiné par les maras suite au tournage
Le gang des Mara 18 : quand le sang et l’encre coulent