2Conférence de Mme Bourguignon, maître de conférences HDR en didactique des langues - Lycée Charles de Gaulle à Dijon - mercredi 21 septembre 20112

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« Construire une séquence dans la perspective actionnelle : de la communication à l’action »

Lors de cette conférence Mme Bourguignon , nous a rappelé l’importance du CECRL et a tenu à dissiper quelques confusions en recentrant le débat autour de 3 notions jugées essentielles :

 la motivation,

 la tâche finale,

 les niveaux de compétences.
Elle propose notamment d’organiser les séquences selon une démarche « communic’actionnelle » de façon à motiver davantage les élèves et donner du sens à leur apprentissage.

« L’approche communic’actionnelle : la communication au service de l’action »

La tâche finale doit imposer quelques contraintes à l’élève pour devenir réellement actionnelle. Par exemple, on ne se contentera pas de proposer aux élèves des missions de simple communication et trop vagues qui ne conduiraient qu’à un simple transfert. Il est nécessaire, on le verra, de définir quelques imprévus qui seront pris comme autant de contraintes pour que la mission devienne réellement actionnelle. Ainsi confronté à la difficulté, l’élève doit alors réfléchir aux «  stratégies  » à mettre en place pour mener la mission à bon terme et devenir réellement acteur de son apprentissage.

« Le CECRL : un levier pour faire évoluer les pratiques »

Enfin, cette conférence reprécise le sens de 4 concepts clés parfois mal compris et employés : « action », « tâche », « niveau de compétence » et « stratégie ». Mme Bourguignon nous encourage à développer chez nos élèves davantage d’autonomie à travers des situations d’apprentissage réelles et actionnelles aussi proches que possible de ce qui peut se passer dans la vie. Bien sûr on n’oublie pas que la salle de classe n’est pas la vie.
Par ailleurs si nous repensons au CECRL, l’apprentissage d’une langue se fait tout au long d’une vie, et cette idée n’est pas sans évoquer pour nous, hispanistes, les vers immortels de Machado :
« Caminante, no hay camino, se hace el camino al andar… »