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Le sifflet de la mort et autres histoires...

mardi 10 mai 2016, par Jean-Olivier SAIZ

Un adolescent canadien découvre une cité maya

William Gadoury, de 15 años, se dio cuenta de que esta antigua civilización ubicó las poblaciones siguiendo las constelaciones y que en la Península del Yucatán, en México, debía de existir una más. Imágenes tomadas por satélite le dan la razón.

- Artículo de ABC
- Le Journal de Montréal
- Des demandes d’entrevue des quatre coins du monde

MISE À JOUR DU 12 MAI :
Cette info relayée par une multitude de sites généralistes serait fausse !
- La cité maya découverte par un ado ne serait-elle qu’un champ abandonné ? (L’Express)
- Las dudas de los expertos ante la ciudad maya ‘descubierta’ por un quinceañero canadiense (El País)
- "Cette histoire commence à nous fatiguer ! Tout est faux. Tout" (Éric Taladoire)
- Pour Marie-Charlotte Arnauld, directrice de recherche émérite au CNRS et archéologue de la Mésoamérique : « Cette histoire de planification de l’ensemble des cités en fonction des constellations est une aberration : les constellations sont des constructions culturelles (il s’agit juste de relier des points), les nôtres nous viennent des Grecs ! […] Inutile de perdre son temps à essayer de situer son nouveau site, car de toute façon, son hypothèse de départ est fausse : elle oublie 3000 ans d’histoire, en supposant que les cités étaient toutes fondées et occupées en même temps. » (wikipedia)

Le mystère des puquios peruviens enfin dévoilé !

De ces étranges spirales creusées à une époque lointaine dans le sol péruvien, on ne savait presque rien. Mais grâce à la détermination de Rosa Lasaponara, une scientifique italienne, l’un des plus grands mystères de l’archéologie vient sans doute d’être percé...

- Le mystère des trous en spirale géants du Pérou

Une mystérieuse rivière "bouillante" découverte
en plein coeur de l’Amazonie au Pérou

Au Pérou, une mystérieuse rivière en ébullition intrigue les scientifiques. S’il ne s’agissait au départ que d’une légende, Andrés Ruzo, un géologue du pays, a réussi à trouver sa trace : "La moyenne de température de la rivière était de 86 degrés Celsius, l’eau n’est pas tout à fait bouillante mais elle en est très près... Ce n’est pas une légende". Depuis, il étudie le lieu et tente de percer le secret de son étonnante nature bouillante. La rivière était complètement ignorée du monde scientifique, mais paradoxalement bien connue de la petite tribu indigène qui vit sur ses bords. Ils appellent ce lieu "Shanay Timpishka" et le considèrent comme sacré. Leurs chamans y voient la demeure de la déesse-mère serpent, qui mélange les eaux chaudes et les eaux froides pour permettre l’apparition de la vie.

- Au Pérou, une rivière bouillante existe vraiment dans la forêt amazonienne !
- En plein cœur de l’Amazonie, il existe une rivière en ébullition (Slate)

Le tzompantli de Tenochtitlan

Ce terrifiant "râtelier à crânes" a été découvert au coeur de Mexico : 35 crânes humains pris dans un mortier de chaux, à la façon d’un bas-relief... C’est la vision d’horreur qu’ont eue les chercheurs de l’Institut national mexicain d’anthropologie et d’histoire (INAH) en creusant sous l’une des rues adjacentes à la cathédrale de Mexico. À deux mètres de profondeur, une plate-forme de 13 mètres de long sur 6 de large formait un "râtelier" à crânes, un tzompantli utilisé par les Aztèques pour exposer les têtes de victimes sacrifiées. "À l’origine, ces têtes étaient littéralement enfilées au niveau des os temporaux, sur des perches transversales en bois", explique Grégory Pereira, directeur du Laboratoire CNRS d’archéologie des Amériques. Un spectacle qui avait horrifié le missionnaire franciscain Bernardino de Sahagun au 16e siécle. Dans son Histoire générale de la nouvelle Espagne, il décrit la pestilence qui émanait de ces structures, sans oublier le sang et les mouches virevoltant autour... Le plus incroyable c’est que cette découverte confirme les dires des conquistadors. Les Espagnols, dans leurs récits, avaient en effet évoqué cette structure qui les terrifiait. Le codex Durán mentionne aussi le Tzompantli.

- El descubrimiento del Gran Tzompantli
- Des crânes appartenant à des sacrifiés de l’époque aztèque ont été retrouvés
- Article de l’INAH

Ecoutez le son effrayant du sifflet de la mort aztèque...

Cet instrument mystérieux est parfois retrouvé dans les tombes d’individus sacrifiés, mais des tests grandeur nature permettent d’entendre le bruit affreux que fait le sifflet de la mort. Il aurait également pu être utilisé pour terroriser les ennemis avant une bataille, notamment par les Aztèques. Selon les spécialistes, cet instrument est une sorte de résonateur dont le son s’apparente au mélange d’une violente rafale de vent aux cris d’agonie d’un humain gravement blessé. On pense aujourd’hui que cet instrument aurait d’abord pu être joué lors des sacrifices humains aztèques. Associé au dieu du vent Ehecatl mais aussi au dieu de la mort Mictlantecutli, ce son aurait permis aux âmes des sacrifiés de mieux voyager. Néanmoins, les textes rapportent aussi qu’un instrument servait à signaler le début des sacrifices d’esclaves, suggérant que le sifflet pouvait avoir plusieurs fonctions. Autre possibilité, les instruments auraient pu servir en grand nombre juste avant les batailles, afin que leur bruit horrible sème la panique chez les adversaires. Dans les deux cas, il est facile de s’imaginer le sentiment de peur chez les conquistadors espagnols... Et vous, oserez-vous écouter sans frémir le sifflet de la mort aztèque ?

- Escucha el silbato de la muerte azteca (si te atreves)